Les réunions de comités d’entreprise sont souvent des perspectives angoissantes pour les chefs d’entreprise et les DRH.
Pour autant, ne considérez pas les délégués du personnel et les représentants syndicaux comme vos ennemis ; le dialogue social n’a pas besoin d’être agressif ou brutal pour que les participants soient satisfaits.
D’ailleurs, il s’agit bien de cela : que chacun obtienne au moins un motif de satisfaction. Si vous êtes inflexible, il n’y a pas de dialogue. Et si vous êtes trop flexible, vous perdez les rênes.
Partant de cette idée, n’essayez pas de berner vos interlocuteurs.
Ils savent probablement aussi bien compter que vous et ils connaissent sans doute mieux le ressenti de leurs collègues, donc en cas de refus d’une de leurs demandes, ne vous cachez pas derrière votre petit doigt en invoquant des motifs flous comme la crise internationale ou la conjoncture économique.
Idem si vous annoncez une mauvaise nouvelle : justifiez-la et assumez-la sans faux-fuyant. Vous ne serez respecté qu’en adoptant une attitude respectable.